L’Alzheimer est une maladie neurodégénérative où le patient n’est pas souvent conscient de ses déficits. Ces neurones sont affectés par deux types de lésions : les plaques amyloïdes ou séniles (est une accumulation anormale d’une protéine « bêta-amyloïde » qui est entre les neurones) et les dégénérescences neurofibrillaires (est une accumulation anormale de filaments à l’intérieur du neurone, c’est la protéine « TAU »).
Il est généralement visible chez les personnes âgées à partir de 65 ans, mais rares avec un taux de 0.5%. Et, beaucoup plus présent à partir de 80 ans avec un taux de 15% où les femmes sont aussi plus à risque que les hommes (1 femme sur 4 et 1 homme sur 5).
Ces causes restent inconnues néanmoins il est la conséquence d’une combinaison complexe de différents facteurs tels que :
➢ L’âge.
➢ Le terrain génétique qui représente moins de 1 % des cas. C’est la transmission autosomique dominante, porteur d’un allèle spécifique du gène ApoE (l’ApoE4) cependant ce n’est pas une garantie pour développer la maladie.
➢ Les facteurs environnementaux comme le manque de sommeil chronique, la consommation excessive d’alcool, l’obésité, l’inactivité physique ou encore les traumatismes crâniens.
Ce trouble cognitif a des symptômes conséquents dans le quotidien de ses victimes tels les pertes de mémoire, le trouble de l’orientation, de temporo-spatiale et ensuite les troubles du langage, de l’écriture, du mouvement, du comportement et d’humeur. Avant de conclure sa présence dans le cerveau, le patient doit faire des tests et des diagnostics tels que l’évaluation neuropsychologique complète des fonctions cognitives, l’examen d’imagerie (l’IRM et la TEP) sur glucose qui met en évidence les zones du cerveau en souffrance et la ponction lombaire pour montrer les signes biologiques de la maladie.
Il n’existe pas encore aujourd’hui un traitement exact aux causes de l’Alzheimer, cependant sa prise en charge est dans le ralentissement de sa progression. Le patient a besoin de ses proches pour l’aider et l’assister dans son quotidien. Pas de panique ! Voici quelques conseils que vous pouvez appliquer :
- Prenez le temps de discuter avec la personne : parler de son vécu, des sujets qui l’intéressent ou de ses souvenirs stimule son cerveau, l’aide à éviter la perte de langage et de ne pas rester dans une longue réflexion. L’écoutez, vous permettra de lui rappeler des détails ou de corriger des informations nécessaires. La méthode de questionnement fonctionne aussi bien pour tester sa mémoire, par exemple lui demander : "quel jour on est?"
- Répéter les informations importantes ou futiles : la répétition est essentielle pour la mémorisation. Expliquez les informations avec des mots simples pour faciliter sa compréhension. Par exemple, expliquez que le lave-vaisselle s’arrêtera automatiquement et il ne faut pas l’éteindre avant que la minuterie se termine.
- Inclure des activités physiques : rester autonome le plus longtemps possible est très important pour les personnes âgées et surtout pour les personnes qui ont cette pathologie. L’inclure dans des tâches simples l’aide à se sentir utiles, en plus ces articulations restent en mouvement. Vous pouvez lui faire participer aux tâches ménagères simples telles qu’éplucher des patates.
- Utiliser des aide-mémoires : il a besoin d’un repère pour se situer dans le temps et dans l’espace. Mettre des Post-it sur les meubles, les objets ou les tableaux sont conseillés. Notez les événements à venir, ce qu’il doit faire ou les bons gestes. Avoir un bloc éphéméride est un surplus pour cet exercice.
- Maintenir le contact : un simple appel par semaine ne suffit pas. Rendez visite à la personne régulièrement, il est important qu’il arrive à vous visualiser pour que vous lui restiez familier.
- Se renseigner sur l’évolution de la maladie : c’est une étape très importante sur le traitement de cette pathologie, il est toujours pertinent d’avoir une visibilité exacte de son état afin de l’aider au mieux. D’où la raison par laquelle le fait de le rendre visite est crucial.
- Être compréhensif et patient : vivre avec les personnes atteintes d’Alzheimer peut être difficile. Sachez que leurs faits et gestes sont souvent involontaires. N’hésitez pas à témoigner votre soutien et votre amour en le rassurant qu’il n’est pas un fardeau. Soyez patient et rassurez-les que les répétitions sont normales.
- Être honnête : avec une telle maladie, il est toujours difficile de trouver le mot exact cependant il est important que la personne comprenne sa situation, ce qui l’aide à accepter sa déficience intellectuelle. Soyez honnête et empathique.
Nous avons une fâcheuse tendance d’associer cette maladie de démence à une fin d’une vie. Les victimes ont des pertes de mémoires marquées, néanmoins ils sont conscients de leur état, en fonction de l’évolution de la maladie. Si certains parviennent à mener une vie relativement normale, tandis que d’autres semblent se faner et perdent tout intérêt de la vie donc une loi sur le droit au suicide assister peut-être envisager à ses martyrs s’ils sont dans un stade très avancé.
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