L’amour n’est pas qu’une simple explosion de l’ocytocine et de la dopamine dans notre cerveau. C’est aussi un sentiment profond et inexplicable qui peut devenir une mauvaise expérience émotionnelle.
Quand est-ce que l’amour devient toxique ?
Une relation toxique est une relation amoureuse où tout n’est ni trop blanc ni trop noir avec un déséquilibre de pouvoir, des comportements abusifs et d’une perte de l’estime de soi. Elle est composée d’une victime et d’un dominant qui est toujours qualifié en pervers narcissique. Elle ravage plus de femme que d’homme, et ce, sans exception d’âge.
Elle se manifeste généralement après la phase de séduction c’est-à-dire, pendant la longue phase de découverte de son partenaire. Où les victimes sont soumises à des contraintes imposées par l’autre, elles deviennent la source des problèmes ou même des colères du dominant. Le pervers narcissique passe son manque de confiance et sa méfiance en une surveillance sans limite des faits et gestes de sa proie. Mais elle est dans une idéalisation de son bien aimé, de ce fait l’étape de la conscientisation se fait bien souvent trop tard.
« L’amour rend aveugle »
La cible connaît régulièrement les tromperies de son homme, ses mensonges, mais elle préfère vivre dans l’illusion. Elle endure les violences psychiques et physiques en espérant un futur changement dans la relation. Elle est envoûtée et s’accroche aux cadeaux, aux belles promesses et aux excuses qui sont souvent un signe de repentance de la part de son bourreau.
Malgré la situation, elle reste attachée à son grand amour de peur de ne plus en trouver ou de tout recommencer. Elle arrive toujours à sortir des excuses et des explications à son comportement rien que pour convaincre ses interlocuteurs alors que c’est plutôt pour se convaincre elle-même. En ce cas, sa fidélité hors norme anéantit sa personnalité.
La mentalité de « l’être indispensable » et « Il est tout pour moi »
Elle pense qu’elle est « La personne » importante pour lui tant qu’elle ne le perd pas, les restes ne sont que des passe-temps pour l’homme donc elle se qualifie comme « La bonne personne ». Ce qui est une acceptation et validation de ces tromperies, de ces actes et de ces mots. Elle adhère au partage et de n’avoir que des miettes. Ainsi, elle laisse la porte ouverte à sa dévalorisation.
Cette façon de penser encourage la victime à se comparer aux autres, la conduite à la perte de sa confiance en soi. Le fait de mettre son amoureux au centre de sa vie, l’empêche non seulement de trouver le bonheur ailleurs, mais la prive également de son amour-propre. Ainsi, elle est soumise dans cet enfer qui est à la fois difficile à vivre et difficile à quitter.
Quand une personne est dans une relation toxique, au départ, elle n’est pas totalement consciente de la gravité de la situation, de ses erreurs et des conséquences corporelles ainsi que mentales. La martyre est plutôt dans le déni où elle préfère faire la sourde. Cependant, il y a toujours un élément déclencheur qui lui offre la possibilité d’en sortir, qui nécessite un énorme courage et de volonté pour vivre sainement. L’acception du fait que le tortionnaire n’est pas la « Bonne personne » est essentielle à franchir le pas vers la guérison. Hélas, il y a toujours des victimes conscientes et préfèrent rester dans cette zone de confort, même si cela signifie souffrir. Mais à quel prix ?
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